Les arthrodèses du rachis : techniques et résultats d’une série de 368 cas - 19/07/18
Résumé |
Introduction |
En plus des arthrodèses du rachis cervical que nous effectuons, d’une manière assez habituelle, depuis près de 30 ans, nous avons, depuis 15 ans, étendu ces techniques au niveau du rachis dorsolombaire, traumatique, au début, puis non traumatique. Bien entendu, l’objectif d’une arthrodèse est de réduire une déformation, de fixer une instabilité et, aussi, réaligner et recalibrer une sténose. Les techniques ont évolué et la dépendance au consommable spécifique accrue. Il n’y a pas de technique univoque !
Matériel et méthodes |
C’est une étude rétrospective de 368 patients opérés pour une arthrodèse rachidienne, du 1/01/2005 au 31/08/2017 au sein du service de neurochirurgie du CHUO, Oran, Algérie. Aucun critère sélectif concernant l’étiologie (traumatique, dégénérative ou tumorale) n’a été retenu, ni sur l’âge aussi.
Résultats |
Cent soixante-cinq patients (45 %) ont été opérés en urgence et cette activité a représenté 16 % de notre activité opératoire générale. La répartition selon le siège en hauteur est : 147 (40 %) ; rachis cervical, 121 (33 %)- rachis dorsolombaire traumatique et 99 (27 %) pour le spondylolisthésis. Nous déplorons 23 décès (6,2 %) essentiellement les traumatisés du rachis cervical avec troubles respiratoires, 1 cas de débricolage et un autre de « fracture » d’une vis du montage. Sinon, dans 90 % des cas les résultats postopératoires sont satisfaisants. Une iconographie avec vues opératoires sera présentée.
Discussion |
Les arthrodèses du rachis deviennent de+en+fréquemment pratiquées par les neurochirurgiens. Le matériel et les techniques varient selon les indications et les équipes chirurgicales. Le consommable chirurgical, pléthorique, a, à la fois, facilité cette chirurgie et compliqué ses indications !
Conclusion |
Ces interventions, très pratiquées par les orthopédistes (du moins pour la partie dorsolombaire) doivent trouver un engouement auprès de la communauté neurochirurgicale. Les techniques mini-invasives (« mini open ») du rachis, à l’instar de la neuro-endoscopie cérébrale en constante, doivent se développer aussi. chirurgie de la syringomyélie foraminale.
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Vol 64 - N° 3
P. 237 - juin 2018 Retour au numéro
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